Nationalisme (1ère partie)
Dulce et decorum est pro patriae mori1
Horace
Le nationalisme de plus en plus prégnant non seulement dans les écoles, mais aussi dans la vie politique, la littérature, l’université, avait trouvé des orateurs enfiévrés dont le plus fervent est Barrès qui, fidèle à l’idéal patriotique de Déroulède, écrit au début de la guerre : « Nos soldats reçoivent les leçons de la guerre, et sous de tels marteaux, dans une telle fournaise, les différences et les divisions qui hier nous semblaient capitales ont complètement disparu. Sur cette adolescence, rien ne subsiste que les diversités qui viennent de la nature et de l’histoire, qui sont dans le métal même et qui constituent l’alliage français. » et de continuer, enthousiaste devant le départ de tous ces hommes : « Nous avons vu entrer en campagne, au profit du salut public, toutes les forces morales, qu’elles prissent naissance ici ou là, dans une religion, dans une philosophie ou une éducation; tout se révéla excellent pour nourrir les âmes, et cette armée remplie de nos contradictions furieuses s’est montrée, face aux Allemands, unie et toute éblouissante de beauté spirituelle. » Son fils, Philippe, part et devant l’hécatombe de jeunes hommes, Barrès se veut consolateur : « Ô jeunes gens, qui valez mieux que nous ! Ils vivront, mais fussent-ils morts, la France va se reconstruire avec leurs âmes comme pierres vivantes. Tout ce soleil de jeunes gens qui descend dans la mer, c’est une aube qui va se lever. » Ce patriotisme clamé la main sur le cœur est quelque peu amplifié pour les besoins de la propagande, en effet Barrès se lance dès le début de la guerre dans une littérature de propagande nationale avec sa Chronique de la Grande Guerre, il veut en faire « un journal intime national qu’ « il dédie à tous les Français qui y trouvaient », explique-t-il, « la consonance de leur âme » se souvient Jean Guéhenno dans La Mort des autres. Barrès ne faisait d’ailleurs pas l’unanimité chez les soldats, déjà chez Guéhenno qui, dans ce même extrait, se souvient : « Il m’arriva de lire, pendant la guerre, quelques-uns des articles qui les composent : presque toujours, je sentis la même colère. » mais avec le temps le ressentiment de Guéhenno fera place à la pitié devant cet homme. En effet, Maurice Barrès, durant les quatre années de cette guerre, écrivit consciencieusement ses articles, avec enthousiasme lors de la déclaration de guerre : « C’est une résurrection » (tome I, p. 98), puis s’exaltant, s’enflammant devant les faits d’armes ou les combats sanglants et enfin encourageant cette jeunesse sacrifiée. Agé alors de 52 ans, revanchard, il est convaincu de la victoire, aussi face à la retraite il écrit c’est un « manque à gagner. Vive l’armée ! » et après la victoire de la Marne, en septembre 1914, il s’exclame sans aucun état d’âme : « Quelles lettres nos enfants nous envoient de l’armée ! Un perpétuel éclat de rire. » ( tome I, p. 255 ). Cet éclat de rire est pour André Tanquerel cri de désespoir, et dans ses lettres à sa marraine de guerre, fervente admiratrice de Barrès, il ne se gêne pas pour critiquer les mérites de ce chantre du nationalisme : « Je sais bien que vous me préférez le Président de la Ligue des Patriotes. Mais de lui et de moi, quel est celui qui fait le mieux son devoir ? Est-ce que toutes les belles phrases creuses de ces farceurs-là valent le simple soldat qui marche en grognant et meurt en grognant ? Les heures perdues par Barrès à élucubrer ses jolis articles de l’Echo ne servent à rien ( qu’à lui remplir sa poche, on lui paie 400 frs par article). Tandis que mes 17 jours et 17 nuits de première ligne à Verdun, avec deux assauts et sept contre-attaques dans le village de Vaux, sont plus utiles à la patrie, puisque Patrie il y a. » Dans sa colère, André Tanquerel accusera Philippe Barrès d’être un embusqué mais ce dernier, digne descendant de militaires enragés, s’engagera à 18 ans dans les cuirassiers avant d’incorporer le 1er bataillon des chasseurs à pieds. Pour certains ce nationalisme exacerbé dont fait preuve Barrès est suspect ainsi René Boylesve écrit dans son journal : Feuilles tombées : « Barrès travaille sans cesse pour lui, pour sa gloire. Il se pose d’abord, non pas franchement, mais à la sournoise, et il emploie la France à son service. […]; il sert la cause publique, il ne faut pas le nier, et il faut penser qu’il irait jusqu’à s’immoler sur l’autel de la Patrie, pour peu qu’il fut convaincu que l’holocauste fût de nature à auréoler son nom du seul éclat incomparable. Il a lié si étroitement la France à sa cause personnelle qu’il est très sincèrement patriote. […] De la vérité, il a perdu le goût, si l’on admet qu’il l’ait jamais eu. Il est capable d’écrire un article intitulé : La victoire de l’Aisne vers le 20 octobre 1914, alors qu’aujourd’hui, 12 novembre, les attaques allemandes sont aussi sérieuses qu’il y a sept semaines. C’est parce que cela, croit-il, fera patienter l’opinion. »

Mais ce patriotisme ne serait-il pas que d’apparence ? En effet, dans ses Cahiers, Barrès se laisse aller à ses angoisses, à ses chagrins, à ses doutes et là les lettres des enfants ne sont plus éclat de rire mais tragédie : « Je ne sais quoi de tendre, de triste et d’exalté palpite dans leurs lettres. J’y vois qu’ils se sacrifient; j’y crois distinguer un murmure : on aurait pu éviter tout cela. » ( Mes Cahiers, tome XI, p. 272 ) et Barrès de remettre en question ses articles de guerre, cette Chronique de la Grande Guerre, ce travail de patriote : « Étrange péché, si j’interroge mon cas je vois bien que je l’ai commis. Je n’aspirais qu’à servir. Continuellement, j’ai fait une besogne inférieure. C’était bien de soutenir le moral chaque jour, mais ne me suis-je noyé dans cet excès de travail ? Il y avait bien de l’amour dans cette humilité, mais aussi bien du temps perdu. » ( Mes Cahiers, tome XI, p. 385 ). Ainsi la guerre terminée, Barrès est face à ce triste constat d’échec : ses chants patriotiques n’ont été qu’un moyen de s’oublier, de se fuir. Peut-être pourrait-on se poser la même question sur le patriotisme exalté de Péguy qui semble tout à fait sincère quand en 1913, il chante :
Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre. Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle. Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles, Couchés dessus le sol à la face de Dieu. Heureux ceux qui sont morts sur un dernier haut lieu, Parmi tout l'appareil des grandes funérailles. Eve, 1913.
Au moins mourût-il comme il l’avait souhaité ! Prêt à guerroyer, il s’élève contre les pacifistes et toujours en 1913 il écrit : « En temps de guerre, il n’y a qu’une politique et c’est la politique de la Convention Nationale. Mais il ne faut pas se dissimuler que la politique de la Convention Nationale, c’est Jaurès dans une charrette et un roulement de tambour pour couvrir cette grande voix. » et d’insister dans un article au Petit Journal, le 22 juin 1913 : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès. Nous ne laisserons pas derrière nous un traître pour nous poignarder dans le dos. » : quelle violence de la part de celui qui prit la défense de Dreyfus ! Et encore une fois, un petit rappel de la Révolution qui donne le petit frisson de fierté patriotique ! Péguy, qui symbolise la France de Jeanne d’Arc, la France socialiste et chrétienne, le père, le mari fidèle, est pris entre son devoir et une passion amoureuse contre laquelle il lutte et la mobilisation puis la mort le délivreront de ce combat. Barrès lui rendra hommage dans un article publié le 17 septembre 1914 dans L’Echo de Paris : « Il est tombé, les armes à la main, face à l’ennemi, le lieutenant de ligne Charles Péguy. […] Le voilà sacré. Ce mort est un guide, ce mort continuera plus que jamais d’agir, ce mort plus qu’aucun est aujourd’hui vivant. » Lui le plus célèbre des poètes, en ce début de siècle, devient alors le symbole des écrivains morts à la guerre.

Bon nombre d’écrivains vont chanter la gloire de la guerre, de la Patrie, vont pousser des générations au sacrifice, sans scrupule et sans donner l’exemple comme le firent, entre autres, Péguy, Fournier, Psichari, Pergaud. Sur ce dernier Paul Léautaud, pacifiste enragé, écrit dans Passe-Temps : « J’ai des lettres de Louis Pergaud qu’il m’écrivait du « Front ». Il était aux anges. « Je ne donnerais pas ma place pour je ne sais quoi. On tire du « Boche » comme du lapin ». On n’a pas revu le pauvre Pergaud. Il a reçu la monnaie de sa pièce. Quand on prend tant de plaisir à tuer, il faut s’attendre à être tué soi-même. Il y avait sans doute de l’autre côté un Pergaud allemand enchanté de « tirer du « Franzose » comme du lapin » Un « héros » lui aussi, dans son genre ! ». Il est vrai que Léautaud appartenait au groupe d’écrivains qui refusaient d’adhérer à cette folie collective : « Le mariage fait les cocus et le patriotisme des imbéciles » et toujours acerbe, Léautaud raconte cette petite anecdote qui ridiculise tout élan guerrier : « Quelques temps avant la guerre. Conversation entendue dans le train entre deux employés à la Préfecture de la Seine. L’un : – Ce serait affreux, s’il y avait la guerre. L’autre : – Oui, mon cher, mais s’il y avait la guerre, X…partirait. L’un : – Eh ! Bien ?… L’autre : – Eh ! Bien, si X… partait, je serais sous-chef ! Des millions d’hommes sont morts pour que ce gaillard devienne sous-chef. Il l’est devenu ! Qu’on vienne dire que la guerre n’a servi à rien ! »

Les écrivains qui, emportés par leur germanophobie, alors à la mode après des années de germanophilie, n’hésitèrent pas à envoyer la jeunesse à la mort sont évidemment plus nombreux que les pacifistes comme Léautaud. Ils firent preuve d’imagination et d’assaut de zèle dans les discours haineux et humiliants. Il serait trop long de tous les citer mais quelques-uns retiennent l’attention par leur hargne impressionnante : Suarès, le condottière, dont Romain Rolland, son condisciple de la rue d’Ulm, écrivait : « …artiste dans l’âme : il apporte à tout ce qu’il dit et fait une fougue, une violence incroyable; son style est très brillant, ce qui blesse les jalousies des stylistes, catégorie nombreuse parmi les candidats à l’École, à plus forte raison parmi les Normaliens; l’emphase est très souvent son expression naturelle; aussi paraît-il déclamer, et on l’accuse de poser : ce qui se comprend, et ce qui n’est pas vrai. Car s’il a horreur de la médiocrité, s’il se montre du dernier mépris pour ses ennemis, il est charmant, très simple et très ouvert, avec ceux qu’il aime. »2 Cet être charmant écrit pourtant en 1915 Commentaires sur la guerre des Boches et C’est la guerre : le premier texte est, sous l’apparence d’une réflexion sur l’Allemagne, une diatribe où se bousculent tous les lieux communs vulgaires, les plus haineux et les plus racistes : les Allemands dominateurs, barbares, brutaux, vaniteux, arrogants, sots… André Suarès, alors reconnu comme un esprit brillant et fin ne s’embarrasse pas de fioritures pour écrire : « Il importe beaucoup que les savants de France inventent une méthode d’extermination » et il insiste sur cette idée d’extermination : « Si le chien est enragé, dit Spinosa, il faut tuer le chien. Quel homme n’a pas honte de tuer son chien ? … Est-ce que la bête allemande n’a pas la rage ? La rage est une folie de la brute. Si tu peux, vas tuer le chien dans son sommeil et dans sa niche. »3 et sa haine le poussa à faire mille tentatives pour avoir un rôle dans cette guerre, alors qu’il était réformé.
Quant à Jean Richepin, l’ardent défenseur des idées de la Commune et du peuple dans sa jeunesse, il devint un fervent défenseur de la guerre, n’hésitant pas à tomber dans l’ignoble : Poèmes durant la guerre et Contes de guerre sont un ramassis de lieux communs patriotiques, tous plus haineux et plus va-t’en guerre les uns que les autres, aucune humanité, aucune pitié pour ces jeunes hommes dont il justifie le sacrifice avec enthousiasme comme dans « Aux jeunes » dans Proses de guerre : « Certes, ce n’est pas vous qui avez besoin de réconfort, jeunes soldats des dernières classes, vous qui venez d’être appelés et serez bientôt instruits, et vous qui, devançant l’appel, impatients de recevoir le baptême du feu, en portez déjà le hâle sacré sur vos fronts qui n’ont pas vingt ans. Vous êtes les fleurs les plus éclatantes et les plus tendres du bouquet d’héroïsmes qui s’épanouit sur le cœur de la patrie envahie. Et tout le monde vous salue avec orgueil, avec respect, avec amour; et dans les yeux qui vous regardent partir il ne saurait plus y avoir de larmes, même dans les yeux des mères, tant votre sort est glorieux, radieux, digne d’envie, ô défenseurs de la Mère suprême, ô nos fils, nos petits-fils, nos enfants, nos Benjamins, ô régiments des Dauphins de France ! » Dans la préface de ce même ouvrage Richepin se vautre dans une odieuse xénophobie, appelant au génocide du peuple allemand : « […] , l’auteur a du moins la certitude consolante d’y avoir employé toutes ses forces, si modestes soient-elles, à combattre le bon combat en faveur de ces trois choses : la foi dans la victoire finale, la nécessité qui nous oblige à vouloir que cette victoire finale soit une victoire définitive, et la haine implacable dont il faut se nourrir sans trêve, ce vouloir tenace, entier, absolu, jusqu’au bout et à n’importe quel prix. […], à coup sûr il est affreux d’en arriver là, et de prêcher, nous, un tel Evangile de haine, dont la conclusion finale est l’extermination finale d’une race; mais, c’est notre amour même de la paix entre toutes les races, qui nous en fait un droit et un devoir, de la condamner à n’être plus, cette race en exécration à toutes les autres, cette race en régression vers la barbarie bestiale où elle veut ramener le monde, cette race démente, tellement au-dessus de tout, selon son dire, qu’elle a fini par en être au dehors, en somme, oui, au dehors de tout, et notamment de l’humanité. ». Il n’épargne pas même son fils embusqué dans une caserne grâce aux soins de sa maîtresse Rosemonde Gérard, et en père indigné, il le fera prestement envoyé au Front où il sera d’ailleurs blessé. Ce bon Richepin ne manquera pas de composer de petits poèmes qui seront lus lors de journées commémoratives, de ventes de charité, de divers soutiens et actions en faveur des Poilus et surtout de la guerre. Ce poème du 15 Décembre 1915 accompagnait les cadeaux de Noël envoyés sur le Front pour réconforter les braves petits soldats :
Noël-Surprise Vous par qui l'aube en notre ciel Refleurira divine et rose De votre beau sang qui l'arrose, Voici de quoi fêter Noël. O semeurs de notre espérance Contre l'ennemi détesté, O soldats de l'humanité, De la justice et de la France, Fiers héros demain triomphants, Avec ces riens qu'on vous adresse Acceptez toute la tendresse Qu'on y mêle pour les enfants; Et parmi nos larmes amères Pleurant ceux-là qui sont partis, Sentez, comme des tout petits, Battre ici le cœur des mères. »
Il est difficile d’admettre que l’admirateur de Baudelaire et de Vallès, l’auteur de La chanson des gueux, dont le désir le plus cher était de choquer le bourgeois en 1876, soit tombé dans cette prose et cette « poésie » infâmes. Peut-être espérait-il flatter Barrès, qui l’avait reçu à l’Académie Française en 1909 ! Bloy, toujours fin observateur, ne s’était pas trompé sur sa personne lorsqu’il lui écrivait en 1877 : « En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses : jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d’autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d’épater le bourgeois. L’applaudissement, l’ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu’il faut à votre âme fière. » De toute façon dès les années 1900, Richepin avait vendu sa plume au Journal et appelait alors la guerre à grands cris pour régénérer la France :


L’on est en droit de se demander si ces hommes avaient conscience d’envoyer cette jeunesse à la mort, s’ils se rendaient compte de ce qu’ils écrivaient, pris dans l’ivresse de l’action, des discours, des clameurs, ils se sentaient investis d’une mission quasi divine ! Ils étaient les nouveaux orateurs athéniens ! Pendant ce temps des Poilus mouraient et certains, comme Henry Poulaille dans Pain de soldat, s’agaçaient de lire leurs inepties dans les journaux bien rangés sur les rayons du Foyer du Soldat : « Évidemment, les numéros de vieux Miroirs, de vieilles Illustrations, Les Baïonnettes, avec leur abject bourrage de crâne, Le Bulletin des armées, avec ses tartines d’universitaires, d’académiciens, de politiciens, de poètes et romanciers rangés des voitures, ignobles larbins de la plume et de la parole…. », les autres ouvrages étaient les Bottins !
C’est aussi contre ces orateurs de guerre que Reynaldo Hahn écrit :
« Je ne pourrai jamais souscrire à l’exclusivité patriotique. J’ai vécu en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Russie, ailleurs encore. Ici, là, ailleurs, j’ai aimé, souffert, travaillé, pensé. J’y ai vu et entendu des choses admirables et je ne peux, du jour au lendemain, brûler ce que j’ai encensé. Que l’on combatte l’Allemagne avec toutes les forces possibles — ce que, d’ailleurs, on ne fait pas — c’est un devoir. Mais qu’on la raille, qu’on la bafoue, qu’on oublie sa grandeur intellectuelle et les services qu’elle a rendus au monde, c’est indigne et cela me répugne, parce que la liberté de l’esprit est la seule dont un homme puisse être vraiment fier. Si, demain, nous devenions les ennemis des Anglais, je n’en aimerais pas moins Dickens et Shakespeare. Mais nous sommes conduits aux abîmes par des gens qui ont juré d’aller jusqu’au bout, tout en restant dans leur fauteuil ! »4

1/ Il est doux et beau de mourir pour la patrie.
2/ Romain Rolland : Le cloître de la rue d’Ulm : Edit. Albin Michel, le cercle du livre de France, Montréal, 1952 p. 34
3/ André Suarès C’est la Guerre Emile-Paul Frères éditeurs Paris 1915
4/ Reynaldo Hahn pendant la guerre. Dans GAVOTY BERNARD, Reynaldo Hahn, le musicien de la belle époque. Dans « Musique », Paris, Buchet-Chastel 1976, p. 235.