Une nouvelle drogue a été repérée et dénoncée par les réseaux sociaux et autres joyeusetés internetoïdes : le SUCRE !

Une belle saloperie, paraît-il, qui fait autant de dégâts que la morphine. Ah ! Mais cela explique l’accident de Palmade, il sortait d’une boulangerie, d’après les medias, d’ailleurs la boulangère a été interviewée, elle n’en est pas peu fière.

Voici ce que l’on peut lire sur certains sites médico-responsables : « L’addiction au sucre est la plus sournoise des addictions. Le sucre est une substance à haut potentiel addictogène. » ou bien « le sucre est une drogue car certains critères du syndrome addictif sont observables comme la sensation de craving et la perte de contrôle.« ou encore « Il est à noter que des études scientifiques menées sur des rats ont permis de constater que le sucre a, sur ces animaux, un pouvoir attractif plus important que la cocaïne. » Que dire de l’oxygène ? s’inquiète mon mari. Le magazine féminin Marie Claire pousse à la roue en parlant de junkies du sucre mais heureusement donne des solutions à ses fidèles lectrices :

• Divisez par 2 les produits sucrés (bonbons, gâteaux, sodas) que vous avez l’habitude de consommer quotidiennement durant 1 semaine
• Passez à une consommation de produits sucrés 1 jour sur 2 durant 1 semaine également
• Tenez 3 jours sans produits sucrés
• Réduisez à 1 fois par semaine votre plaisir sucré
• Enfin, si vous le pouvez, ne consommez qu’occasionnellement des sucreries, pour vous accorder un petit plaisir.

Une autre solution est conseillée par un site, je vous laisse méditer : »ce peut être une activité sportive, une séance shopping, une sortie entre amis, une nouvelle relation amoureuse » : Chéri, j’ai envie de sucre. Non, mon Amour, sors et trouve toi une nouvelle relation amoureuse. Tu reviens à la maison quand l’envie te sera passée et n’oublies pas de rapporter du pain !

Et un site pseudo-médical ajoute aux solutions précédentes :

1. Reconnaître les signes cachés de votre dépendance au sucre
2. Identifier les aliments responsables de l’addiction au sucre
3. Eviter le sucre raffiné
4. Traiter les causes psychologiques de l’addiction au sucre
5. Envisager des méthodes naturelles : l’acupuncture pour l’addiction au sucre
6. Consulter un diététicien
7. Essayer l’hypnose.

Quant à mon mari, il propose une drogue de substitution.

Et puis tout le monde le sait cette addiction au sucre est responsable non seulement de l’obésité (c’est connu tous les obèses sont des sucres addicts), du diabète type II mais aussi de la tension, des maladies cardio-vasculaires et même, selon des « chercheurs » du cancer : La cohorte Nutrinet Santé menée par les chercheurs du réseau Nacre sur plus de 100 000 personnes confirme le lien entre consommation de sucre (boissons et produits sucrés) et un risque accru de cancer du sein, et ce indépendamment de la prise de poids des personnes suivies.

Je ne voudrais contrarier personne mais j’ai du diabète de type II, je suis immuno-dépressive, j’ai de la tension, je suis bien gironde mais je n’ai jamais aimé le sucre : dois-je m’inquiéter ?

Tous droits réservés : Jeanne Bourcier