Frédéric Loliée, l’auteur de La Fête Impériale, consacra dix années de sa vie à la recherche de son ouvrage : Dictionnaire-manuel illustré des écrivains et des littératures, qu’il publia en 1898. Il put mettre en œuvre son idée de partager, avec des étudiants, des chercheurs mais aussi le grand public, les connaissances littéraires non seulement qu’il possédait mais que d’autres que lui possédaient aussi. C’est pour quoi Charles Gidel (1827-1900) qui fut professeur agrégé de Lettres, professeur de logique et enfin proviseur du Lycée Henri IV et ensuite du Lycée Louis Le Grand, alors nommé Lycée Condorcet, fut le co-auteur de ce livre. Lui-même, avait, quelques années auparavant, en 1891, publié l’ouvrage ci-dessous :


C’est en discutant avec l’inspecteur général de l’Université que l’idée qui le souciait depuis longtemps déjà, put prendre forme. Ce dernier lui avait fait part de cette réflexion : « Nous sommes encombrés d’encyclopédies massives et de compilations indigestes. Il manque à l’enseignement littéraire – en France comme à l’étranger, pour le grand public comme pour l’étudiant, – quelque Dictionnaire aisé, maniable, composé sur des documents originaux et d’après des études vraiment personnelles, qui fournissent au chercheur, d’une manière prompte et sûre, soit la notion la plus exacte de la valeur de chaque écrivain, soit le résumé le plus succinct de l’histoire intellectuelle de chaque peuple. »
On devrait en prendre de la graine et revenir à cette envie d’instruire, mais cela n’est plus « porteur » l’instruction, les sciences humaines…d’ailleurs les Etats-Unis ferment les formations universitaires des sciences humaines ! Oh ! Cela arrivera bien vite en France. Il faut à notre société mercantile, une jeunesse sans aucune capacité de réflexion, d’esprit critique, de culture : cela pourrait mettre en danger un système laborieusement mis en place depuis une quarantaine d’années.
Je vous invite à lire, relire, télécharger, partager, diffuser ce Dictionnaire-manuel illustré des écrivains et des littératures
Tous droits réservés : Jeanne Bourcier
Parfaitement juste.
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