7/ Un matin, l’on se réveille et ceux qui vous poussaient vers un avenir brillant et joyeux ne sont plus. Il faut trouver en soi la force de faire malgré cette absence si lourde, faire comme si … Les rires et la joie sont encore au rendez-vous, mais il suffit de la solitude d’une journée, de l’absence des êtres aimés pour que votre coeur se brise devant la tâche à accomplir, sans plus jamais pouvoir se réfugier dans les bras de ceux qui vous portaient dans leurs bras depuis votre naissance.

Je me souviens du désespoir d’Emile Clermont lors de la mort de sa mère : »Lorsque je me trouvai auprès d’elle le lendemain je m’irritai de l’immobilité de ses traits ; je l’appelai  » Maman ! Mais Maman dis-moi quelque chose ; Maman ! » Mais son visage gardait une immobilité implacable ; je sanglotai, car pour la première fois j’étais malheureux auprès de ma mère sans qu’elle s’occupât à me consoler. »

Tous droits réservés : Jeanne Boourcier

Vidéo de Maximilien Ramoul (2015)

Une réflexion sur “Souvenirs et impressions épars

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